jeudi 31 juillet 2014

Astronomie et poésie créole

 La comète Lovejoy vue du Piton Maïdo (Ile de la Réunion) (PHOTO: Luc Perrot)

Je ne sais pas pourquoi, mais depuis quelques temps je me suis découvert une passion pour les interfaces entre poésie et astronomie. Je soupçonne vaguement la lecture de la superbe anthologie de Jean Pierre Luminet, « les Poètes et l'univers », d'y être pour quelque chose. Enfin, ça ne devrait pas m'étonner autant. Après tout, le ciel inspire depuis toujours des poètes du monde entier, alors pourquoi les poètes ne pourraient-ils pas inspirer les astronomes ?

Du balcon de la maison où j'ai grandi, loin de la lumière dans laquelle baignent les grandes villes, il n'est pas rare d'apercevoir par temps clair un bout de ce voile diffus qui remplit le ciel et nous ramène tous les soirs à notre condition de mortel : la Voie Lactée. Je me suis rendu compte à quel point cette relation privilégiée avec le ciel nocturne était une chance lorsque j'ai emménagé dans la Capitale, où la nuit est souvent plus belle sous nos pieds qu'au dessus de nos têtes. Je me suis longtemps demandé (en vain) quel était le rapport de mes ancêtres plus ou moins directs avec le ciel et les phénomènes célestes.

Prenons les comètes par exemple. Pour de nombreuses cultures ancestrales, les apparitions imprévisibles et les mouvements erratiques des comètes faisaient d'elles tantôt des messages des dieux, tantôt les présages d'un futur désastre. Mais qu'en est-il de ma culture à moi ? Mon pays natal, l'île de la Réunion, petit bout de paradis perdu dans l'Océan Indien sur laquelle j'écris ces ligne, est une terre constellée de légendes, de croyances et de superstitions. Quelles histoires se racontait-on autour d'un feu de bois, sous la lueur rassurante d'une nuit claire ? Comment les réunionnais "lontan" réagissaient-ils à l'approche d'une comète ? D'une éclipse ? Vous comprendrez ma joie quand j'ai découvert, au hasard d'une bibliothèque d'hôtel, un poème créole daté de 1948 qui répondait à toutes ces questions ! Une perle aussi rare que précieuse, je ne pouvais pas ne pas la partager...


PS : en bonus pour les « zoreils »* et autres non créolophones qui me lisent, une traduction de votre serviteur (qui vaut ce qu'elle vaut) pour vous aider à déchiffrer ce poème...


*Français de métropole

Z'astronomie

Avec département
Nous l'est en progrès
N'importe comment
Et à peu d'frais

Nous l'a vu l'eclipse
L'aut'jour
La lune la tire son jipe
Soleil l'a tourne autour

Pou zaut embrassé
La voulu teind' la lampe
Mais l'a pas fait
A cause premier novembre

Qu'ecq'jours après
Sans tambours ni trompettes
La haut l'a expédié
Quo ça ? Un comète.

Mon frère té y fait peur
Ce gros étoile
Su coup de quatre heures
Avec son queue moulale !

Un peu di com'ça
La fin du mounde
Partage ç'aq nana
Avec malheureux.

Pêcheurs y trouvent
Ça un bon signe :
Y faut cale vouve
Pou bichique et chevaquine

Le plus joli
C'est band vieux filles
Qui regrette la vie
Sans connaître un mari

Z'aut l'a fait in promesse
Avec tout le prêtre
Y demande la messe
Pou fait court la comète.

Arnest
23 Novembre 1948

L'astronomie

Avec le département
Nous sommes en progrès
N'importe comment
Et à peu de frais

Nous avons vu l’éclipse
L'autre jour
La lune a retiré sa jupe
Le Soleil lui a tourné autour

Pour s'embrasser
Ils ont voulu éteindre la lampe
Mais ils ne l'ont pas fait
A cause du premier Novembre

Quelques jours après
Sans tambours ni trompettes
Le Ciel a expédié
Quoi ? Une comète.

Mon frère, elle faisait peur
Cette grosse étoile
Sur le coup de quatre heure
Avec sa queue poussiéreuse

Certains disent
Que c'est la fin du monde
Partagez ce que vous possédez
Avec les malheureux

Les pêcheurs trouvent
Que c'est plutôt bon signe
Il faut étendre les filets
Pour attraper bichiques et chevaquines

Le plus joli
Ce sont les vieilles filles
Qui regrettent d'avoir passé la vie
Sans connaître de mari

Elles ont fait une promesse
Avec tous les prêtres
Elles demandent une messe
Pour faire partir la comète.

Arnest
23 Novembre 1948


A travers le regard du poète, c'est tout un pan de l'histoire des réunionnais qui se dévoile. Mais pas que ! Car une rapide recherche autour de la date de l’œuvre a révélé que la comète en question a bel et bien existé ! Il s'agit en effet de la bien nommée "Comète de l'éclipse", aussi appelée la grande comète de 1948. Le 1er Novembre 1948, lors d'une éclipse totale du Soleil, celle-ci passait au plus près du Soleil, devenant ainsi aussi visible que Mars à l’œil nu. Sacrée nuit pour les astronomes amateurs de l'époque ! On ne peut que comprendre la confusion des gens, souvent mal informés sur ce qui se rapporte au ciel, à la suite d'une telle coïncidence cosmique. Car au final, une comète, c'est quoi ?

Une comète est une boule de neige sale, un agglomérat de poussières et de glace, pris au piège dans sa course aux confins du système solaire par la gravité du Soleil. On dit qu'elles proviendraient de vastes réservoir situés au delà de Neptune, à une distance comprise entre 30 et 150 000 fois la distance entre la Terre et le Soleil. En s'approchant de notre étoile, la glace à leur surface se sublime (passe de l'état solide à l'état gazeux), formant autour d'elles un halo de gaz et de poussière qu'on appelle leur chevelure. Au fil des temps, deux queues se dessinent. L'une, d'une belle couleur bleutée, est constituée d'atomes ionisés et, à la merci des vents solaires, pointe systématiquement la direction opposée au Soleil. La plus grande est surtout constituée gaz et de poussières, et peut s'étendre sur plusieurs dizaines de millions de kilomètres !


Ces objets sont d'une importance capitale pour étudier l'histoire de notre système solaire, car leur composition est restée inchangée depuis le début de celle-ci, il y a près de 4.5 milliards d'années. Je ne peux d'ailleurs pas vous parler de comète sans vous parler des dernières nouvelles du périple de la sonde Rosetta, la sonde de l'Agence Spatiale Européenne lancée en 2004 à destination de la comète 67P dans le but de poser pour la première fois de l'Histoire un atterrisseur à sa surface. A l'heure où je vous parle, Rosetta continue de s'approcher inexorablement de sa cible et devrait atteindre sa destination d'ici la semaine prochaine, dans ce qui devrait constituer la série à suspense de l'été tant la mission est risquée ! Les dernières images datées du 29 Juillet dernier, à moins de 2000 km de distance de la comète, révèlent une étrange forme de bottine ainsi qu'une surface grumeleuse et peu cratérisée.

Crédits : ESA

Quant à la comète de l’éclipse, son prochain passage près de chez nous est prévu dans un peu moins de... 85000 ans. Je me demande bien quels genres de poèmes accompagneront son arrivée...

Sources :

dimanche 6 juillet 2014

Sonder les entrailles de Mars, grâce à la sonde Insight


''La Terre, cette concentrique, a pour voisine une étrange et vague cousine, 
 que dans la famille on nomme Mars l’excentrique. 
Pendant que la Terre tectonise, sur la Rouge il fait froid, 
et pendant que Mars se frise, sur la Terre on aboie. 
 Il suffirait qu'un volcan se réveille pour que jaillisse la vie, 
tatatatata rime en "i", 
pourtant nous avons le même Soleil.'' - Thomas Roche 

"C'est une bonne situation ça, scribe ?"
"Vous savez, moi, tant qu'il s'agit de nourrir sa panse et de nourrir sa pensée, je ne pense pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations..."
C'est dans cet état d'esprit et en tant que client régulier des bars et des sciences que je me suis rendu le 17 Juin dernier dans un café parisien afin d'assister aux traditionnels "Mardis de l'espace" organisés par le CNES, l'agence spatiale française. Un programme au titre alléchant ("Comprendre Mars pour comprendre la Terre"). Des intervenants extraordinaires composés de Francis Rocard, responsable du programme d'exploration du système solaire au CNES, et de Philippe Lognonné, sismologue et planétologue. Une équipe de choc de twittos de tous horizons. What else ? Résumé d'une soirée placée sous le signe de la planète rouge.

Deux planètes, deux destins


Mars et la Terre se sont probablement formées à partir du même matériau, dans le disque de gaz et de poussières que constituait le système solaire primordial. Elles ont de plus des tailles et des distances au Soleil à peu près équivalentes. Pourtant, il suffit de jeter un œil à Mars pour se rendre compte qu'elle est très différente de la Terre : une planète recouverte par des étendues désertiques couleur rouille (et pas du tout Feng Shui), des températures qui oscillent entre 0 et -100°C, nulle trace de vie à sa surface... Pas vraiment le lieu de vacances idéal.

 
Tailles comparées de la Terre et Mars


Comment dans ce contexte expliquer ces disparités ? Le problème de Mars, nous explique Francis Rocard, c'est que Jupiter s'est formée avant cette dernière. Selon le scénario le plus accepté aujourd'hui concernant l'histoire de notre système solaire (qu'on appelle le modèle de Nice), celui-ci aurait connu des périodes de migrations planétaires assez intenses. En effet, à cause des forces de frottements du gaz environnant, la jeune Jupiter en formation se serait progressivement approchée du Soleil dans une grande spirale, jusqu'à atteindre une distance de 3 à 4 fois la distance Terre-Soleil. Jupiter aurait pu en rester là, rejoignant la grande famille des "Jupiter chauds" qui constituent les 3/4 des planètes que l'on découvre dans tant de systèmes stellaires lointains. C'était sans compter l'arrivée en jeu de Saturne qui, par un jeu complexe de mécanique céleste, entra un beau jour en résonance d'orbite avec Jupiter. Lorsque Saturne faisait 2 tours autour du Soleil, Jupiter en faisait 3. Cet événement eut un effet remarquable sur le destin du système solaire : en l'espace de quelques millions d'années seulement, tous les astéroïdes du système solaire ont été violemment expulsés de leur orbite dans un immense jeu de billard dont les traces sont encore visibles aujourd'hui, et à l’œil nu s'il vous plaît ! Car les cratères de notre Lune sont les témoins immortels de cette période de "Grand Bombardement Tardif" qu'a connu le système solaire il y a 3.8 milliards d'années.

Ce miracle gravitationnel fit donc le ménage dans notre voisinage planétaire et eut même pour effet de faire "virer de bord" les deux planètes géantes : Jupiter et Saturne s'éloignèrent alors lentement du Soleil jusqu'à atteindre leurs orbites actuelles.
La grande victime de ce chamboulement cosmique, c'est la planète rouge. Privée de sa nourriture rocheuse en plein développement, Mars n'a pas pu grossir, et c'est là son drame. Car quand on est une planète, plus on est petit, et plus on se refroidit vite. C'est ainsi que la planète qui accueillait un immense océan d'eau liquide il y a de ça 4 milliards d'années (et, qui sait, peut être même de la vie ?) tarit prématurément la source de chaleur interne issue de sa formation. Les entrailles de Mars se figèrent à jamais, privant la planète de son champ magnétique, de ses volcans et de sa tectonique des plaques, propices à l'émergence de la vie. Sans effet de serre pour contenir sa chaleur, les océans de Mars se changèrent en glace, et sa surface en un désert hostile, à la merci des vents solaires et des rayons cosmiques dont la Terre nous protège fort heureusement (grâce à son champ magnétique). La planète rouge était devenue une planète morte.

La malédiction du sismomètre

Pour comprendre la structure interne de Mars et tenter de combler les trous dans notre compréhension de son histoire, envoyer un sismomètre sur place semble être la bonne idée du siècle. Comment se fait-il alors qu'en plus de 50 ans d'exploration martienne aucun sismomètre n'ait encore foulé le sol de la planète rouge ? Et bien en fait, relate Philippe Lognonné, c'était pas faute d'essayer. En 1975 furent envoyées les sondes Viking, les premiers atterrisseurs martiens de l'Histoire. Chacune de ces sondes avait à son bord un sismomètre, destiné (vous l'avez deviné) à étudier la sismicité de Mars. Des problèmes techniques ont fait que ces instruments n'ont pas été déployés au sol. Les résultats furent plutôt décevants : l'instrument de Viking 2 mesura les vibrations de l'atterrisseur sous le vent martien. Quant au sismomètre de Viking 1, il n'a jamais donné signe de vie. Mais les déboires sismométriques martiens ne s'arrêtèrent pas là ! Car en 1996, la Russie développa la sonde Mars 96. Ce projet ne cachait pas son ambition : avec ses 4 atterrisseurs, ses 2 sismomètres et ses 2 pénétrateurs destinés à analyser la composition chimique de l'aride planète, Mars 96 allait devenir le plus gros engin jamais lancé vers la planète rouge. Le destin en décida autrement. Car au moment du lancement de la sonde, le dernier étage de la fusée qui la transportait n'entama pas sa mise à feu comme prévu, entraînant la désintégration des instruments dans les hautes couches de l'atmosphère, ainsi que du cœur des scientifiques et ingénieurs qui y avaient dédié une bonne partie de leur carrière.




Mais qu'y cherche t-on précisément, sur Mars, au final, pour y dédier tant de ressources ?

Des sons, des ondes, des sondes


Quand une planète se refroidit, elle se contracte, et cette contraction va générer des fractures, qui vont provoquer des séismes. À cet effet s'ajoute le fait que Mars se déforme à cause de l'attraction gravitationnelle du Soleil et de ses deux lunes, Phobos et Deimos. Cette activité va nous permettre de remonter jusqu'à la structure interne de la planète, encore assez mal connue à l'heure actuelle ! 
On peut grossièrement assimiler celle-ci à la structure d'un fruit (non, pas à une banane !), avec son noyau, son manteau et sa croûte. Au centre d'une planète rocheuse se trouve généralement un noyau de Fer. Sur Terre on sait par exemple que celui-ci se sépare en 2 parties : la partie externe, liquide, et la partie interne (la graine), solide. Par ailleurs, anecdotise Philippe Lognonné, on a découvert dans les années 2000 (et à la surprise générale) que le noyau de la Lune était liquide ! Quant à Mars ? On pense aujourd'hui que son noyau est liquide, mais on ne sait pas encore s'il possède une graine. Autre incertitude que l'étude des séismes martiens va permettre d'éclairer, sa température interne. En effet, si les ondes sismiques se déplacent vite, l'intérieur de la planète sera plutôt froid, et inversement.

Pour étudier les ondes sismiques de notre planète voisine, la NASA y envoie d'ici 2016 la sonde Insight (Interior Exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport), une table basse robotisée high tech dont la forme n'est pas sans rappeler une tête de Mickey. À son bord, 2 instruments principaux. Le premier est un sismomètre nommé SEIS (Seismic Experiment for Interior Structure), développé en France (Cocorico !), protégé du vent martien par une cloche à fromage métallique et destiné à étudier les vibrations du sol.


 

Le deuxième instrument est un capteur de flux de chaleur, composé d'une tige de 5 m s'enfonçant dans les entrailles de Mars, et dont le but sera littéralement de prendre la température de celle-ci. Pourquoi 5 m me direz-vous ? Parce plus long c'est interdit par la loi ! En effet, une règle des Nations Unies protège Mars d'une invasion terrestre de plus de 5 m de profondeur, afin de ne pas gêner le développement d'une hypothétique forme de vie souterraine !

Le coût de la mission ? On l'estime à près de 400 millions de dollars. Oui, le spatial, c'est cher. Mais la portée de ces découvertes sur notre compréhension de la formation des planètes rocheuses est incalculable ! Et comme le dit si bien Francis Rocard, "je pense qu'on est un pays suffisamment évolué pour s'occuper des problèmes de cette planète et aussi aller voir s'il y a des tremblements sur Mars." A méditer.


samedi 5 juillet 2014

Le secret du bonheur


Il était une fois un jeune garçon.
C'était un garçon comme tant d'autres, rien ne le distinguait des autres garçons de son âge.
A part peut être une toute petite chose : il était de loin le plus heureux de tous.
Le visage éclairé d'un sourire permanent, sa bonhomie était telle que d'aucuns la trouvaient suspecte.
Comment expliquer une telle euphorie dans un monde où la morosité était devenue la no
rme ?
La planète n'allait pourtant pas mieux, le climat continuait de se dérégler, des espèces s'éteignaient chaque jour, et les hommes étaient loin de vivre en harmonie avec quoi que ce soit.
''Quel est donc ton secret ?'' Lui demandèrent un jour ses amis.
Le garçon les gratifia d'un sourire rayonnant, avant de déclarer
''Il y a de cela très longtemps, dans un pays lointain, j'eus un rêve :
celui de soulever la grande jupe du monde pour en découvrir les dessous.
D'étudier l'univers dans ses moindres recoins, et sous tous ses angles,
afin de révéler la beauté qu'elle cache à l’œil profane.
De reconstruire son histoire. De reconstruire notre histoire.
Aider à percer le secret de nos origines, la révélation semblait si grande,
qu'elle méritait que j'y consacre ma vie.
Ce rêve s'est fait une toute petite place dans un coin de ma tête, attendant patiemment son heure.
J'ai accueilli ce rêve. Je l'ai apprivoisé. Je l'ai nourri au fil des ans, des voyages, des lectures et des rencontres.
Des années durant j'ai travaillé sans relâche dans le seul but de réifier cette pensée.
Le chemin ne fut pas sans sacrifice, les moments de doute et les nuits perdues furent innombrables.
Mais ce rêve était du genre tenace.
Il avait élu pour domicile ce chaleureux petit coin de tête, et comptait bien y rester.
Et si je souris aujourd'hui, c'est à ce petit garçon rêveur que j'étais jadis,
et que je n'ai jamais cessé d'être
Car aujourd'hui, ce rêve s'est réalisé.
Et si je n'avais qu'une chose à vous apprendre
C'est que les rêves d'un enfant paraissent moins futiles
lorsqu'ils se réalisent.
Laissez-leur donc une place, dans un coin de votre tête
Donnez-leur une chance de pouvoir grandir,
accrochez-vous à eux, accrochez-vous,
Et peut être qu'un jour, sans crier gare,
Il sera une fois.

C'est le secret du bonheur.''


Tout ça pour vous annoncer que plus de 10 ans après qu'il ait été formulé, mon rêve de devenir astrophysicien s'est enfin accompli. Si vous lisez ce message, c'est qu'il y a de grandes chances que vous m'y avez aidé. D'une manière ou d'une autre. Que vous le sachiez ou non. Et il n'existe pas de mots pour exprimer toute la gratitude que j'ai envers vous.
Pour ceux qui veulent plus de détails, je m'en vais travailler à l'Institut d'Astrophysique de Paris sur l'évolution de la forme des galaxies durant les 10 derniers milliards d'années de l'histoire de l'univers. Un sujet qui s'annonce passionnant, et dont j'espère vous faire part de mes découvertes.
Pour les parisien(ne)s qui me lisent, sachez qu'il y a de fortes chances que vous croisiez encore ma tête dans les parages pendant ces 3 années de thèse.
J'ai hâte de vous revoir.